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Un enfant apaisé sera prêt à écouté !

Dernière mise à jour : 14 juin 2019

[Attention : il y a deux façons d’aborder cet article : culpabiliser ou profiter des informations et des suggestions pour réfléchir et tester. La culpabilité n’est pas le but, vous l’aurez compris.]

Il y a de nombreuses façons de générer du stress : crier, menacer, presser, …

D’autres facteurs tels que la fatigue et le manque de sommeil augmentent la sensibilité au stress.

Ce qu’il est important de comprendre est que les enfants sont très vulnérables aux effets négatifs du stress car leur cerveau n’est pas encore mature et est fragile. Parmi les effets, notons que le stress répété détruit des neurones et bloque la formation des connexions synaptiques dans des zones essentielles du cerveau de l’enfant.

Le cortex préfrontal, la partie qui permet de calmer l’amygdale qui s’active en cas d’émotions fortes et sécrète le cortisol (hormone du stress), n’est pas encore opérationnel chez l’enfant. Ce cortex préfrontal est le siège des fonctions supérieures du cerveau (raisonnement, logique, etc.).

Pour synthétiser, comprenons que si nous crions sur un enfant, la peur va activer son amygdale qui va elle-même sécréter du cortisol, mettant l’organisme de l’enfant sous stress. A ce moment, il est complètement submergé par son émotion et se trouve dans l’incapacité de s’apaiser seul. Et encore moins de comprendre pourquoi on lui crie dessus…

Dans le pire des cas, l’enfant réagira par instinct de survie, comme un conditionnement pavlovien…donnant l’illusion qu’il a « compris ».

Pour faciliter l’apprentissage et le bien-être mental et physique de l’enfant, le stress est donc à éviter. Les neurosciences l’ont démontré.

C’est dans le calme et la bienveillance que le cerveau fonctionne normalement.

Ainsi, pour aider un enfant à comprendre ce que nous attendons, optons pour des méthodes non-violentes et empathiques :

Assurons-nous que nous avons l’attention de l’enfant en nous baissant à son niveau et en lui touchant doucement le bras ou l’épaule. Dès que vous sentez que l’attention est portée sur votre voix et sur vous, exprimez ce que vous voulez (et pas ce que vous ne voulez pas car la négation n’est pas comprise par l’enfant).On peut segmenter ce que nous attendons afin qu’un objectif trop complexe se transforme en objectifs atteignables par l’enfant. Il est possible de le guider dans son autonomie en lui posant des questions et en lui proposant des choix : « Habille-toi » deviendra « que dois-tu mettre en premier ? » ou « Tu préfères commencer par les chaussettes ou le t-shirt ? »Répétez calmement ce que vous attendez. La mémorisation demande des répétitions, c’est ainsi. La patience est notre amie.Ecrivez et répétez des règles : telle situation implique telle règle.Ritualisez les étapes : un rituel est sécurisant pour l’enfant. Lorsque des actions se répètent régulièrement dans un ordre précis, elles sont plus facilement assimilables.Pour compléter le rituel, vous pouvez disposer dans la maison des photos ou des schémas expliquant ce qui doit être fait à l’endroit ou ces supports visuels sont disposés.Face à une opposition trop forte de votre enfant, pensez au lâcher-prise temporaire (voir cet article)Parlez calmement même si cela demande pour vous un éloignement pour vous apaiser et respirer.Verbalisez ses émotions car cela les en libérera. « Je vois que tu es triste… » De plus, il apprendra progressivement à poser des mots sur ses ressentis pour traverser ses émotions de façon de plus en plus autonome.Les câlins et l’amour font baisser le stress grâce à l’ocytocine. Ce sont des remèdes universels.

texte paru dans papapositive.fr


Pour illustrer cet article, voici les explications de Catherine Gueguen à propos du stress :


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