Votre enfants a développé des traits de caractère ou de personnalité émotionnels, agressifs ou dépressifs ? Vous vous efforcez de chercher la provenance de potentiels traumatismes qui auraient pu influencer les réactions de votre enfant. Et si, finalement, tout se jouait dès la vie in utero ?
Nous oublions souvent que la grossesse et la naissance peuvent avoir un impact direct sur la personne que deviendra notre enfant en grandissant. Cette période a beau être de courte durée, elle est primordiale dans la construction du bien-être immédiat et à long terme pour le bébé. Cette théorie est parfaitement représentée dans une citation de Lise Bartoli, psychologue clinicienne et auteure « Dis moi comment tu es né, je te dirai qui tu es » .
En effet, il est possible que, durant votre grossesse, des évènements marquants se soient produits et aient provoqué un stress traumatique en vous. Stress ayant eu des conséquences directes émotionnelles sur votre fœtus en se gravant dans ses cellules et son énergie. Car oui, le fœtus est un être sensible qui développe ses capacités sensorielles in utero. Dans les cas les plus grave, l’enfant peut développer de l’autisme ou bien de grave TOC.
Quels types de stress peut-on vivre durant une grossesse ?
Il existe différents stress auxquels, vous, les mamans, avez pu être exposé consciemment ou inconsciemment.
Tout d’abord, vous avez pu subir un stress dit « chronique » qui s’opère sur la durée d’une période donnée, tel qu’un changement de vie, une période de chômage, des problèmes familiaux ou conjugaux…
Autrement traumatisant, vous avez pu vivre un stress aigu provoqué par un événement soudain. Par exemple : un décès, une séparation ou encore un désastre naturel…
Enfin, le stress peut tout simplement être subjectif, chaque femme peut causer son propre stress : une grossesse non désirée, pensée pour l’avortement, préférence pour le sexe de l’enfant différent de celui annoncé…
Comment repérer un traumatisme in utero chez mon bout de chou ?
Des schémas récurrents se répètent dans la vie de votre enfant, celui-ci peut exprimer des attitudes variées.
Comportement émotif : culpabilité, peur de l’abandon, souffrance vis à vis de tout ce qui l’entoure dans son environnement. On peut observer ces phénomènes lorsque l’enfant se montre anxieux ou craintif.
Comportement dépressif : l’enfant pense qu’il ne mérite pas d’être aimer, de réussir ou encore d’être heureux, il se pense inutile ou sa vie n’est pas menée par un sens. Cela peut se ressentir via des humeurs maussades, des pleurs ou encore des comportements d’isolement.
Comportement agressif : Réactions excessives, colère, hargne. Votre enfant en veut à la Terre entière sans savoir, ni comprendre pourquoi. Il est méfiant d’autrui, il est agité et s’emporte vite. Il se peut également, qu’il est du mal à dormir et des sauts d’humeur.
Ces comportements traduisent sans doute un stress vécu par votre enfant à travers son lien puissant avec vous lorsque vous l’attendiez bien au chaud dans votre ventre.
Comment aider mon enfant à aller de l’avant ?
Les clés principales pour aider au mieux votre enfant sont le soutien, l’écoute et la compréhension. Expliquez lui, la source de son stress en essayant de raconter l’évènement ou la période qui fut marquante pour vous. Les enfants ont une forte capacité à comprendre et a assimiler les informations une fois qu’elles sont rationnelles pour eux. Votre lien mère-enfant compte aussi énormément car il opère une très forte influence et a un réel pouvoir sur votre bambin.
En dehors de la maison, des travaux thérapeutiques auprès de professionnels existent également et peuvent être une solution pour vous.
Enfin, si vous êtes actuellement enceinte, il est toujours temps de transmettre un sentiment de sécurité et une influence apaisante à votre bébé.
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Source :
https://www.laurencepernoud.com/grossesse/psychologie-femme-enceinte/personnalite-estime-soi-emotionnel-si-tout-se-jouait-vie-in-utero
Découvrez le témoignage de Caroline sur sa grossesse
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